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Exemple de script de prospection : 7 modèles gagnants

Besoin d’accrocher vos prospects dès les premiers mots ? Découvrez 7 scripts de prospection percutants pour décrocher plus de rendez-vous B2B.

En B2B, les premiers appels sont souvent redoutés. Beaucoup de commerciaux se lancent sans préparation et improvisent, avec à la clé un discours décousu, peu de régularité et des résultats décevants. À l’inverse, les équipes qui s’appuient sur un script bien conçu gagnent en assurance, structurent leur approche et maximisent leurs chances de transformer un premier contact en opportunité réelle.

L’objectif de cet article est de montrer pourquoi un script de prospection n’est pas une contrainte, mais une boussole qui structure et libère l’efficacité commerciale. Vous y découvrirez les éléments essentiels qui font la différence, ainsi que 7 modèles concrets de scripts prêts à l’emploi, directement inspirés des meilleures pratiques B2B.

I. Pourquoi un script de prospection est indispensable en B2B

1.1. Lever les freins autour du mot “script”

Le terme script fait souvent peur aux commerciaux. Beaucoup l’associent à une lecture monotone qui ferait perdre toute authenticité à l’échange. En réalité, un script n’a pas vocation à transformer un appel en récitation mécanique, mais à servir de cadre de référence.

Bien construit, il assure cohérence, clarté et professionnalisme, tout en laissant la liberté d’adapter le ton, le rythme et les formulations selon l’interlocuteur.

Un bon script est à la prospection ce qu’un plan de vol est au pilote : une ligne directrice qui sécurise la mission, sans interdire les ajustements en cours de route.

1.2. Les bénéfices concrets d’un script

Adopter un script de prospection apporte des avantages immédiats :

  • Un gain de confiance : le commercial sait où il va, réduit son stress et aborde chaque appel avec plus de sérénité.
  • Une meilleure gestion du temps et des objections : le fil conducteur évite de s’éparpiller et permet d’anticiper les réponses aux freins les plus fréquents (budget, timing, intérêt).
  • Une uniformisation du discours : dans une équipe, chacun s’appuie sur la même base structurée, ce qui garantit une image cohérente de l’entreprise et facilite l’onboarding des nouveaux arrivants.

1.3. Les risques d’improvisation totale

À l’inverse, improviser systématiquement présente plusieurs écueils :

  • Un manque de structure qui conduit à passer à côté d’informations clés ou à rater l’occasion de proposer un rendez-vous.
  • Des messages incohérents d’un commercial à l’autre, qui brouillent l’image de l’entreprise et réduisent sa crédibilité.
  • Une incapacité à scaler : sans base commune, chaque nouveau vendeur doit tout réinventer, ce qui ralentit la montée en compétences et la performance collective.

Cas pratique

  • Appel improvisé : « Bonjour, je suis Pierre de X Solutions. On propose un logiciel de gestion, est-ce que ça peut vous intéresser ? » → Le prospect répond poliment qu’il n’a pas le temps, et l’appel se termine sans suite.
  • Appel guidé par un script : « Bonjour, je suis Pierre de X Solutions. Nous travaillons déjà avec plusieurs PME de votre secteur qui nous ont confié que la gestion de leurs factures prenait trop de temps. Est-ce un sujet aussi pour vous ? » → Le prospect se reconnaît dans la problématique, la conversation s’ouvre, et un rendez-vous est proposé.

Ce contraste illustre la vraie valeur du script : non pas enfermer le commercial, mais lui donner les clés pour transformer un appel en opportunité réelle.

Une professionnelle prépare son script de prospection en prenant des notes tout en travaillant sur son ordinateur.

II. Les clés d’un bon script de prospection

2.1. La structure universelle d’un script gagnant

Un script efficace repose sur une trame simple mais robuste, qui sert de colonne vertébrale à l’échange. Cette structure n’a rien d’artificiel : elle reflète le chemin naturel d’une conversation commerciale réussie.

  • Accroche percutante : une phrase d’ouverture claire qui capte l’attention en quelques secondes.
  • Présentation concise : qui vous êtes, ce que fait votre entreprise, sans jargon ni détour.
  • Question de qualification : pour valider rapidement si le prospect correspond à votre cible et s’il a le problème que vous résolvez.
  • Proposition de valeur : l’élément différenciant qui relie votre solution à la problématique identifiée.
  • Gestion des objections : préparation aux freins récurrents (budget, timing, pertinence).
  • Appel à l’action (CTA) : terminer par une action claire, le plus souvent une proposition de rendez-vous.

Cette trame universelle peut être enrichie ou raccourcie selon la situation, mais elle assure de ne jamais perdre le fil ni rater l’occasion de transformer un appel en opportunité. Ces modèles s’appliquent parfaitement aux campagnes de phoning B2B, où la structure du discours joue un rôle clé pour capter l’attention et qualifier rapidement les prospects.

Checklist express avant d’appeler

  1. Accroche permission-based (5–10 s)
  2. 1 question de qualification + 1 de disqualification
  3. Proposition de valeur reliée au pain exprimé
  4. CTA binaire (deux créneaux) + confirmation mail

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2.2. Adapter le ton et le contenu à la cible

Un bon script n’est jamais figé. Le fond reste le même, mais la forme doit s’adapter au profil du décideur :

  • C-level (DG, DAF, CTO, etc.) : discours direct, axé sur la vision globale, les gains stratégiques et financiers. Leur temps est limité, l’accroche doit être incisive.
  • Middle management : mettre l’accent sur l’efficacité opérationnelle, la productivité et la simplification du quotidien de leurs équipes.
  • Opérationnels : langage concret, bénéfices pratiques et immédiats. Ils ne décident pas toujours, mais influencent fortement la décision.

Le même principe vaut pour la taille de l’entreprise :

  • PME : privilégier la proximité et la réactivité. Les décideurs sont accessibles, mais sensibles au budget.
  • Grands comptes : structurer le discours autour des enjeux stratégiques, de la fiabilité et de la capacité à accompagner sur le long terme.

Adapter le ton ne signifie pas réécrire tout le script, mais ajuster la mise en avant de certains arguments pour qu’ils résonnent avec la réalité de l’interlocuteur.

2.3. Erreurs fréquentes à éviter

Même avec une bonne structure, certains écueils peuvent ruiner l’efficacité d’un script :

  • Un discours trop centré sur le produit : détailler des fonctionnalités n’a aucun impact si le prospect n’a pas encore reconnu son besoin.
  • Un ton artificiel : lire mot à mot le script donne une impression mécanique et coupe toute connexion humaine.
  • Ignorer les objections courantes : un commercial surpris par un “pas intéressé” ou un “trop cher” perd en crédibilité.

Exemple illustratif

  • Script mal appliqué : « Bonjour, je suis Sophie de Y Solutions. Nous avons développé un logiciel avec plein de fonctionnalités très innovantes. Est-ce que je peux vous en parler ? » → Le prospect ne voit pas de lien direct avec ses priorités, il se désengage rapidement.
  • Script bien appliqué : « Bonjour, je suis Sophie de Y Solutions. Plusieurs directeurs financiers que nous accompagnons m’ont confié que la préparation budgétaire prenait beaucoup de temps et mobilisait trop de ressources. Est-ce un sujet aussi pour vous ? » → Le prospect se reconnaît dans la problématique, la discussion devient pertinente, et l’appel débouche sur une suite concrète.

💡 Réponses types aux objections fréquentes :

  • Pas le temps → « Je propose 10 min pour valider si le sujet mérite un créneau dédié — sinon on s’arrête là. Mardi 9 h ou 14 h ?»
  • Pas de budget → « Validons en 10 min si le ROI net dépasse l’investissement initial, chiffres à l’appui. Un rapide échange suffira. »
  • Déjà équipés → « C’est fréquent. Nous complétons souvent les solutions existantes sur [point précis]. Est-ce que ça pourrait aussi vous concerner

Cet exemple montre que l’efficacité ne dépend pas seulement de la trame, mais aussi de la manière dont elle est incarnée.

Un écran affichant du code illustre la précision et la structure nécessaires à la conception d’un bon script commercial.

III. Exemple de script de prospection : 7 modèles gagnants à copier

3.1. Script d’accroche directe

Ce script est conçu pour capter immédiatement l’attention d’un décideur pressé. Pas de détour : on va droit au but, en évitant le discours convenu.

Exemple de script

  • Commercial : « Bonjour Monsieur Dupont, je vous appelle de la société AlphaTech. Nous aidons déjà plusieurs PME industrielles à réduire leurs coûts de maintenance (ordre de grandeur observé sur cas clients comparables). Est-ce que cela pourrait être un enjeu aussi pour vous ? »
  • Prospect : « Oui, c’est un sujet qui nous coûte cher. »
  • Commercial : « Parfait. Je vous propose un échange de 20 minutes cette semaine pour voir comment nous pourrions vous aider concrètement. »

Points forts : concision, impact, orientation résultats.

Adaptations possibles : idéal pour dirigeants de PME ou C-level de grands comptes, mais nécessite une proposition de valeur claire et différenciante.

💡 Variantes express à tester

  • Accroche directe : « J’appelle car [objectif mesurable] sous [délais courts]. Est-ce pertinent chez vous ce trimestre ? »
  • Problématique prospect : « Beaucoup de [fonction] perdent [X h/mois] sur [tâche]. Est-ce votre cas ? »
  • Autorité sociale : « Nous aidons [référence sectorielle] sur [problème]. Est-ce aussi un sujet prioritaire pour vous cette année ? »
  • Consultatif : « Pour situer : 1) volume mensuel ? 2) équipe impliquée ? 3) outil actuel ? »
  • Storytelling : « Chez [pair], [problème] → [résultat en 6 mois]. Est-ce que ça résonne chez vous ? »
  • Objection first : « Si le budget est serré, je peux montrer comment [économie/ROI] dépasse le coût. Intéressé ? »
  • Hybride multicanal : « Suite à mon email d’hier sur [pain point], auriez-vous 15 min pour valider si c’est prioritaire ? »

3.2. Script basé sur la problématique du prospect

Ici, l’accroche part directement d’un pain point identifié, en montrant que l’on comprend les réalités terrain du prospect.

Exemple pour une cible SaaS

  • Commercial : « Bonjour Madame Leroy, j’échange avec de nombreux responsables commerciaux dans le SaaS. La plupart me disent que le suivi des leads dans le CRM est encore trop chronophage et génère beaucoup de pertes de données. Est-ce aussi un sujet chez vous ? »
  • Prospect : « Oui, c’est vrai, on a du mal à bien tracer tout. »
  • Commercial : « Justement, notre solution automatise ce suivi et réduit de moitié le temps de saisie. Est-ce que cela vaudrait la peine d’en discuter lors d’un rendez-vous ? »

Points forts : personnalisation, démonstration de connaissance du secteur.

Adaptations possibles : fonctionne très bien dans les environnements où les irritants sont connus (SaaS, RH, finance).

3.3. Script d’autorité sociale

L’objectif est d’utiliser la preuve sociale (clients de référence, chiffres clés, études) pour crédibiliser son approche dès les premières secondes.

Exemple pour une scale-up B2B

  • Commercial : « Bonjour Monsieur Martin, je suis de BetaCorp. Nous travaillons déjà avec des scale-ups santé et des éditeurs RH qui ont réussi à réduire sensiblement le délai de recrutement (ordre de grandeur : plusieurs dizaines de % selon contexte). Pensez-vous que c’est un sujet prioritaire pour vous cette année ? »
  • Prospect : « Si ça marche pour eux, je veux bien voir. »
  • Commercial : « Super. Je vous propose un rendez-vous de 30 minutes pour vous montrer comment nous pourrions adapter cette approche à votre contexte. »

Points forts : effet “réassurance” immédiat, légitimité renforcée.

Adaptations possibles : idéal pour scale-ups ou grands comptes, mais nécessite des références solides.

3.4. Script consultatif (questionnaire orienté)

Ce modèle met le prospect au centre. Le commercial pose 2-3 questions clés qui l’incitent à verbaliser ses propres besoins.

Exemple de questions et rebonds

  • Commercial : « Bonjour Madame Petit,

Pour situer en 90 secondes, trois questions rapides : combien de personnes gèrent aujourd’hui vos campagnes marketing ? Combien de temps y consacrent-elles ? Et avez-vous déjà envisagé d’automatiser une partie de ces tâches ? »

  • Prospect : « Nous avons deux personnes qui y passent plus de la moitié de leur temps. »
  • Commercial : « C’est exactement le type de situation où notre solution apporte un vrai levier de productivité. Je vous propose qu’on explore ça ensemble lors d’un rendez-vous. »

Points forts : implication du prospect, conversation naturelle.

Adaptations possibles : excellent pour découvrir rapidement la maturité et la taille du besoin.

3.5. Script storytelling court

Une micro-histoire illustre mieux qu’un argument brut. Ici, on crée une connexion émotionnelle en montrant un cas concret.

Exemple

  • Commercial : « Bonjour Monsieur Bernard, nous avons récemment accompagné une PME de votre secteur. Leur problème était simple : trop de temps perdu à gérer des factures manuelles. En six mois, ils ont réduit de 50 % ce temps grâce à notre outil. Est-ce que vous rencontrez la même difficulté ? »
  • Prospect : « Oui, ça nous arrive souvent. »
  • Commercial : « Alors, je vous propose qu’on échange 20 minutes pour voir si on peut obtenir le même type de résultats chez vous. »

Points forts : humanisation, projection concrète.

Adaptations possibles : idéal pour PME ou profils opérationnels sensibles aux cas pratiques.

3.6. Script “objection first”

Cette approche anticipe le frein principal pour en faire une ouverture au lieu d’une barrière.

Exemple pour contrer le “pas de budget”

  • Commercial : « Bonjour Madame Dupuis, je sais que la question du budget revient souvent et je préfère l’aborder directement. Nombre de clients constatent que les économies peuvent dépasser le coût initial, si les conditions d’usage sont réunies. Est-ce que je peux vous montrer un cas concret ? »
  • Prospect : « Ça m’intéresse si vous avez des exemples chiffrés. »
  • Commercial : « Justement, je vous propose une courte réunion pour vous présenter un retour d’expérience dans votre secteur. »

Points forts : désamorce l’objection avant qu’elle ne surgisse.

Adaptations possibles : fonctionne bien pour les objections classiques (budget, timing, complexité).

3.7. Script hybride multicanal

Ce modèle combine un premier contact digital (email, LinkedIn) avec un appel téléphonique, pour capitaliser sur une accroche déjà posée.

Exemple de séquence concrète

  • Email préalable : envoi d’un message court présentant une problématique et une valeur ajoutée.

Email préalable concret

Objet : Réduire [pain] sans alourdir l’équipe

Bonjour [Prénom],

Plusieurs [fonction] de [secteur] nous ont signalé [pain concret].

En moyenne, ils obtiennent [bénéfice : temps/€/délais] après [mise en place/usage].

D’accord pour 15–20 min afin de valider si c’est pertinent chez vous ?

Cordialement,

[Nom] — [Entreprise] | [preuve brève]

  • Appel téléphonique :
    • Commercial : « Bonjour Monsieur Lopez, je vous ai envoyé un email hier au sujet de la réduction des délais de clôture comptable. Est-ce que vous avez eu l’occasion de le parcourir ? »
    • Prospect : « Oui, j’ai vu rapidement. »
    • Commercial : « Parfait, je voulais justement voir si c’était un enjeu actuel pour votre équipe et proposer un rendez-vous pour en discuter plus concrètement. »

Points forts : continuité, meilleur taux de réponse qu’un appel à froid pur.

Adaptations possibles : particulièrement efficace en prospection grands comptes où la prise de contact nécessite plusieurs points d’entrée.

Pour choisir le bon script, un manager peut se poser trois questions simples :

  • Qui est ma cible principale (dirigeant, manager, opérationnel) ?
  • Quel est le contexte (PME, grand compte, SaaS, industrie) ?
  • Quel est mon objectif immédiat (valider l’intérêt, obtenir un rendez-vous, lever une objection) ?
  • Ces trois critères suffisent à orienter vers le modèle le plus pertinent.

Ces 7 modèles ne sont pas exclusifs : un bon commercial sait les combiner ou les adapter en fonction de son marché, de son prospect et de son canal de prospection.

Un professionnel signe ou rédige un document, symbole de la concrétisation d’un rendez-vous ou d’une opportunité issue d’un appel.

IV. Comment personnaliser et s’approprier ces scripts

Un script de prospection n’est efficace que s’il vit avec le commercial qui l’utilise. Copier-coller un modèle sans adaptation produit rarement des résultats. La clé est de personnaliser le contenu, l’intonation et le rythme pour qu’il devienne naturel et crédible.

4.1. Adapter selon le secteur et la maturité du prospect

Un même script peut avoir un impact très différent selon le contexte.

  • Tech / SaaS : mettre en avant les gains de productivité, la réduction des tâches manuelles et la rapidité de déploiement. Exemple : « Nos clients SaaS réduisent de 40 % le temps passé à saisir les leads dans le CRM. »
  • Services : insister sur la qualité, la fiabilité et la simplification des processus. Exemple : « Nous accompagnons déjà des cabinets de conseil qui ont gagné 15 % de temps facturable grâce à notre solution. »
  • Industrie : privilégier les bénéfices mesurables (réduction de coûts, sécurité, conformité). Exemple : « Nos clients industriels ont réduit de 20 % les arrêts de production liés à la maintenance. »

La maturité du prospect est également déterminante :

  • Prospect peu conscient du problème → privilégier la pédagogie et l’illustration par cas concrets.
  • Prospect déjà sensibilisé → aller droit au but, insister sur les résultats et les preuves chiffrées.

Dans le cadre d’un phoning prospection, cette adaptation est essentielle pour ajuster le ton et le niveau d’information selon la phase du cycle d’achat du prospect.

Monsieur Lead : Rendez-vous

4.2. Rester naturel : trouver son style

Le meilleur script n’est pas récité, il est incarné. Quelques bonnes pratiques permettent d’éviter l’effet robot :

  • Travailler l’intonation : varier le ton pour donner de l’énergie et de la conviction.
  • Reformuler : ne pas hésiter à adapter les phrases pour qu’elles correspondent à son langage naturel.
  • Rythmer la conversation : utiliser des pauses pour laisser respirer le prospect, poser des questions ouvertes pour l’impliquer.

Un script doit donner l’impression d’une conversation structurée, jamais d’un texte appris par cœur.

4.3. Optimiser ses scripts avec le feedback terrain

Un script n’est pas figé. Il s’améliore au fur et à mesure des campagnes :

  • Collecter les retours : écouter les enregistrements d’appels, demander aux commerciaux ce qui fonctionne ou non, analyser les réactions des prospects.
  • Mesurer les performances : taux de rendez-vous, durée des appels, objections rencontrées.
  • Ajuster en continu : modifier une accroche trop longue, remplacer une question qui ferme la discussion par une formulation plus engageante.

Cas pratique : Avant / Après optimisation

  • Script initial : « Bonjour, je vous appelle de Z Company. Nous avons développé une solution de gestion RH très complète. » → Sur un petit échantillon, le taux de rendez-vous est monté de 8 % à 15–20 %. À confirmer par un test plus large.
  • Script optimisé : « Bonjour, je vous appelle de Z Company. Beaucoup de DRH que nous accompagnons nous disent qu’ils perdent trop de temps sur les absences et le suivi administratif. Est-ce un sujet aussi chez vous ? » → Résultats : taux de rendez-vous monté à 18 %.

Cet exemple montre qu’un ajustement simple — passer d’une présentation centrée sur le produit à une accroche basée sur la problématique du prospect — peut significativement améliorer l’efficacité d’un script (parfois jusqu’à la doubler selon contexte).

Une machine à écrire avec le message “Send a Mail”, représentant la phase de suivi ou de relance après la prospection téléphonique.

V. Mesurer l’efficacité de ses scripts

Un script de prospection n’est utile que s’il génère des résultats tangibles. Pour sortir du ressenti et piloter efficacement ses actions, il est essentiel de mettre en place des indicateurs précis et un système de suivi rigoureux.

5.1. Indicateurs clés de performance

Trois KPI simples permettent déjà d’évaluer la pertinence d’un script :

  • Taux de prise de rendez-vous (sur appels connectés) : pourcentage d’appels effectivement aboutis qui débouchent sur un rendez-vous qualifié. C’est un indicateur directeur de l’efficacité du discours, à interpréter avec le taux de conversion post-rendez-vous.
  • Taux de conversion post-rendez-vous : un script qui obtient beaucoup de rendez-vous mais peu de ventes pose problème. Ce KPI valide la qualité des leads générés.
  • Temps moyen par appel : un appel trop court traduit un manque d’accroche, un appel trop long peut signaler un discours confus. L’objectif est un équilibre entre impact et efficacité.

À ces indicateurs peuvent s’ajouter des mesures plus fines : nombre d’objections traitées, ratio d’emails ouverts vs appels conclus, ou encore taux de no-show aux rendez-vous fixés.

💡 Comment interpréter ces KPI :

  • Taux de rendez-vous faible + temps d’appel élevé → accroche trop longue ou trop centrée produit. Raccourcir et basculer sur un pain point concret.
  • Taux de rendez-vous élevé mais conversion faible → mauvaise qualification. Ajouter deux questions de disqualification dès le début.
  • No-show important → CTA trop vague. Clarifier l’agenda du rendez-vous et envoyer une confirmation écrite.

5.2. Outils et méthodes de suivi

La technologie permet aujourd’hui de mesurer et d’optimiser chaque script avec précision :

  • CRM : l’intégration de scripts directement dans l’outil (HubSpot, Salesforce, Pipedrive, etc.) facilite le suivi et la remontée de données. Chaque appel est tracé, et les résultats sont analysés automatiquement.
  • Enregistrements d’appels : écouter les conversations permet de repérer les formulations qui fonctionnent et celles qui font décrocher le prospect. C’est aussi un outil puissant de coaching.
  • Dashboards de suivi : un tableau de bord bien conçu offre une vision instantanée des performances individuelles et collectives, avec des comparatifs par script, par segment de marché ou par commercial.

Un tableau de bord simple mais efficace doit au minimum suivre :

  • le taux de rendez-vous par script,
  • le top 5 des objections rencontrées,
  • le délai moyen entre premier contact et premier rendez-vous.

5.3. Passer du script individuel au playbook d’équipe

Le véritable levier de performance naît lorsqu’on passe d’un usage individuel à une capitalisation collective :

  • Standardiser les meilleures pratiques : dès qu’un script prouve son efficacité, il doit être partagé et intégré dans la boîte à outils de l’équipe.
  • Former rapidement les nouveaux commerciaux : un playbook qui regroupe les scripts validés, adaptés par persona et par contexte, réduit considérablement le temps d’onboarding.
  • Construire une bibliothèque vivante : au lieu de figer les scripts, les enrichir en continu avec les retours terrain, les objections rencontrées et les ajustements sectoriels.

Ainsi, le script n’est plus un outil isolé mais une brique stratégique du processus commercial, qui fait gagner en cohérence, en efficacité et en capacité de montée en charge.

Pour éviter les faux positifs, chaque variante de script repère : tester pendant 2–3 semaines sur environ 80–100 appels connectés par variante. Considérer une amélioration matérielle (+20–30 %) comme significative, à confirmer sur un second cycle.

💡 Comparabilité des tests :

Pour des A/B tests fiables

• Comparer sur mêmes segments/personas, mêmes créneaux, même équipe.

• Taille minimale : ≥ 80–100 appels connectés par variante sur 2 semaines.

• Suivre : taux de RDV (sur connectés), conversion post-RDV, no-show, objections top 5.

Conclusion

Bien conçu, un script devient un levier de performance commerciale : il structure le discours, rassure le commercial, renforce la crédibilité auprès du prospect et permet de transformer davantage de premiers contacts en opportunités réelles.

Les 7 modèles présentés dans cet article offrent une base solide pour diversifier son approche, mais leur efficacité dépend de la capacité à les adapter au secteur, à la cible et au contexte de chaque échange. La personnalisation, le feedback terrain et l’amélioration continue sont les clés pour passer d’un simple script à une stratégie de prospection efficace et scalable.

Pour aller plus loin, chaque entreprise doit tester, mesurer et perfectionner ses scripts. C’est ainsi que l’on bâtit progressivement un playbook commercial vivant, capable de soutenir la croissance sur le long terme.

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FAQ

  • Un script rend-il l’échange robotique ?
  • Non : c’est un cadre. L’intonation, les pauses et la reformulation maintiennent l’authenticité.
  • Combien de temps pour l’ouverture ?
  • Viser 5–10 secondes pour obtenir la permission de poursuivre (opener bref + question de cadrage).
  • Quand abandonner un script ?
  • Après 2 cycles d’itération (≥80–100 appels) sans gain ≥15–20 % vs référence.

Monsieur Lead : Agence de prospection B2B

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