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Découvrez les méthodes de vente incontournables à maîtriser absolument pour booster vos performances commerciales. Apprenez des techniques éprouvées et améliorez vos résultats dès aujourd'hui.
La vente évolue plus vite que jamais. Dans un environnement où les prospects sont mieux informés et plus sollicités, maîtriser les bonnes méthodes de vente n’est plus un atout — c’est une condition de survie commerciale. Elle fait la différence entre un succès rapide et une stagnation prolongée. Les techniques les plus efficaces ne se contentent pas seulement de convaincre le client, elles permettent aussi de bâtir des relations durables et solides, tout en améliorant les principaux KPI commercial liés à la performance et à la conversion.
Cet article présente les méthodes de vente incontournables que chaque commercial devrait connaître et maîtriser, en détaillant leur application pratique et en fournissant des exemples concrets pour mieux comprendre leur impact. Vous y découvrirez des approches éprouvées qui, lorsqu'elles sont bien appliquées, vous aideront non seulement à améliorer vos résultats mais également à établir des relations de confiance avec vos prospects.
Objectif : Comprendre les besoins du client en profondeur pour proposer une solution sur-mesure.
Popularisée à la fin des années 80 par Neil Rackham, la méthode SPIN Selling reste une référence dans les équipes commerciales B2B.
Elle repose sur une approche structurée de l’écoute active et de la formulation de questions pertinentes à chaque étape du processus de vente.
Développée par Neil Rackham, elle permet d'identifier les besoins réels du client en utilisant quatre types de questions : Situation , Problème , Implication et Nécessité . Cette structure aide le commercial à guider la conversation. Elle oriente le prospect vers une prise de conscience de ses besoins non satisfaits et l’amène à envisager des solutions adaptées.
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Lors d'un entretien, un commercial peut structurer ses questions autour de ces quatre catégories pour mieux comprendre les besoins du client et l'amener progressivement à réaliser que sa solution est la meilleure. Par exemple, en commençant par une question de situation comme : « Pouvez-vous me décrire votre système actuel ? », le commercial crée un premier contact pour mieux comprendre les enjeux. Ensuite, des questions de problème telles que : « Quelles difficultés rencontrez-vous avec ce système ? »permettre d'identifier les obstacles. À partir de là, des questions d'implication, comme : « En quoi cela affecte-t-il la productivité de vos équipes ? », apportant le prospect à prendre conscience des conséquences, avant de finir par des questions de nécessité : « Que serait-il possible d'améliorer pour résoudre ces problèmes ? ». Ce dernier type de question ouvre la voie à la présentation de la solution.
Dans le secteur de la technologie, un commercial qui vend des solutions de gestion de projet peut utiliser SPIN Selling pour adapter son discours. En posant des questions de situation, il peut apprendre que l'entreprise utilise un outil obsolète. Ensuite, des questions sur les problèmes, comme « Avez-vous rencontré des difficultés avec la collaboration inter-équipe ? », peuvent faire émerger des frustrations liées aux outils existants. À l'étape d'implication, il pourrait demander : « Quel impact cela at-il sur vos délais de livraison ? », et obtenir ainsi une prise de conscience des coûts associés à cette inefficacité. Enfin, en posant une question de nécessité comme « Si vous pouviez automatiser certaines tâches et améliorer la collaboration, quels gains en performance attendriez-vous ? », le commercial incite le prospect à visualiser les bénéfices d'une solution, et à s'engager dans la discussion de la solution qu'il propose.
💡À retenir – SPIN Selling
✅ Posez des questions ciblées à chaque étape (Situation, Problème, Implication, Nécessité).
✅ Écoutez activement pour identifier les besoins cachés.
✅ Reformulez systématiquement pour valider la compréhension et créer la confiance.

Objectif : Valider le potentiel du prospect en quelques minutes.
Utilisée depuis plus de 50 ans par les équipes commerciales d’IBM et de nombreuses entreprises B2B, la méthode BANT reste aujourd’hui l’un des cadres les plus efficaces pour qualifier un prospect.
Elle permet d’évaluer rapidement son potentiel en se concentrant sur quatre critères clés : Budget, Autorité, Besoin et Timing, tout en offrant une base solide pour le reporting commercial et l’analyse des performances.
L'objectif est d'identifier, dès les premières interactions, si un prospect dispose des ressources nécessaires et de la volonté d'acheter, ce qui permet de mieux cibler les efforts de vente. L'approche est particulièrement efficace pour les commerciaux qui gèrent un grand volume de prospects, notamment dans les environnements PME où le temps et les ressources sont limités.
Lors d'un appel initial ou d'un premier rendez-vous, un commercial peut appliquer la méthode BANT pour qualifier une perspective de manière structurée et rapide. Par exemple, une première question sur le budget pourrait être : « Quel est l'enveloppe que vous avez prévu pour ce type de solution ? ». Ensuite, pour l' autorité , une question telle que : « Qui dans votre équipe prend la décision finale sur ce type d'achat ? » permet de s'assurer qu'on parle à la bonne personne. En ce qui concerne le besoin , une question directe comme : « Quels défis souhaitez-vous résoudre avec une solution comme la nôtre ? » permettra de cerner si la solution proposée répond aux besoins du prospect. Enfin, pour le timing , une question telle que : « Quand envisagez-vous de prendre une décision sur ce sujet ? » permettra de savoir s'il s'agit d'une perspective à court ou à long terme.
Prenons l'exemple d'une PME spécialisée dans le développement de logiciels de gestion de projet. Lors d'un appel de qualification, le commercial applique la méthode BANT pour mieux cibler son prospect. Il commence par vérifier le budget en demandeur : « Avez-vous déjà défini un budget pour la mise en place d'un nouvel outil de gestion de projet ? ». Ensuite, pour l' autorité , il s'assure qu'il parle bien à la personne en charge de la décision : « Est-ce vous qui prenez les décisions concernant les achats technologiques dans votre entreprise ? ». Pour le besoin , il pose une question comme : « Quels problèmes rencontrez-vous actuellement dans la gestion de vos projets ? ». Enfin, concernant le timing , il vérifie le calendrier de décision avec : « Avez-vous une échéance pour la mise en place d'une nouvelle solution ? ». Grâce à cette approche structurée, le commercial peut déterminer rapidement si ce prospect est réellement qualifié, et décider s'il faut approfondir la conversation ou le prioriser en fonction du potentiel.
Objectif : Amener le client à reconsidérer ses choix grâce à une approche éducative.
La méthode Challenger Sale repose sur une approche proactive où le commercial prend le contrôle de la conversation en élévant le niveau de réflexion du client. L'objectif est de défier ses idées préconçues et de lui proposer une nouvelle vision, en affichant des informations inédites qui remettent en question ses priorités. Développée par Matthew Dixon et Brent Adamson, cette méthode repose sur cinq profils de commerciaux : Challenger , Hard Worker , Relationship Builder , Lone Wolf , et Reactive Problem Solver . Parmi ces profils, le Challenger se distingue par sa capacité à enseigner, personnaliser et prendre le contrôle de la vente.
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Dans un contexte de vente, le Challenger commence par comprendre en profondeur les besoins du client, mais va au-delà des attentes en présentant une vision différente. Par exemple, un commercial utilisant la méthode Challenger pourrait entamer la conversation en questionnant les hypothèses du client sur le marché, ses processus ou ses besoins. Plutôt que de simplement répondre à la demande d'un prospect, il pourrait lui présenter des données pertinentes qu'il n'avait pas envisagées. Cela incite le prospect à reconsidérer ses priorités et à s'intéresser à une solution qu'il n'aurait peut-être pas envisagée autrement.
Un exemple concret de cette méthode dans l'application serait un commercial en SaaS qui présente au client des informations sur les tendances du marché qui révèlent une faiblesse dans les processus actuels du prospect. Par exemple, il pourrait lui montrer que les outils qu'il utilise actuellement sont en retard par rapport à la concurrence, ce qui pourrait entraîner des coûts cachés. En mettant en lumière cette réalité, le commercial défie le prospect à réévaluer ses priorités et l'amène à envisager une solution plus moderne, souvent plus coûteuse mais plus performante.
Prenons le cas d'un commercial en SaaS qui vend une plateforme de gestion de la relation client (CRM). Lors d'un entretien, il pourrait commencer par un constat qui définit les idées du prospect : « De nombreuses comme la vôtre utilisent encore des systèmes CRM obsolètes qui génèrent des coûts indirects, comme des erreurs de communication ou une mauvaise gestion des prospects. » Le commercial pourrait ensuite présenter des statistiques qui montrent que les entreprises qui modernisent leur CRM augmentent leur efficacité de 20 %. Il introduit ainsi un enjeu supplémentaire que le prospect n'avait pas identifié, redéfinissant ses priorités pour rendre l'achat de la solution SaaS plus urgent.
Objectif : Créer une relation de confiance avec le client, en abordant la vente comme un processus collaboratif.
La méthode Sandler repose sur la construction d'une relation de confiance à long terme avec le client, en prenant une approche consultative plutôt que transactionnelle. L'un des concepts clés de cette méthode est le "Up-front contract" , un contrat préalable qui définit les attentes des deux parties avant de poursuivre le processus de vente. L'objectif est de clarifier les rôles, les étapes du processus et les engagements respectifs, afin de garantir que la perspective et le commercial soient alignés tout au long de l'interaction. Contrairement à d'autres approches plus centrées sur la vente rapide, Sandler a mis l'accent sur la collaboration et l'établissement d'une relation solide et durable.
Un commercial qui applique la méthode Sandler commence l'entretien en discutant ouvertement des attentes avec le prospect. Par exemple, il peut dire : « Avant de commencer, permettez-moi de vous expliquer comment nous allons travailler ensemble. Si, à la fin de cette rencontre, nous pensons que nous pouvons vous aider, nous passerons à l'étape suivante. Si ce n'est pas le cas, nous n'allons pas perdre de temps l'un et l'autre ». Cette approche permet de poser des bases solides pour une collaboration honnête, en précisant les objectifs et les conditions dès le départ.
Lors de la qualification, le commercial adopte une posture plus consultative, en s'assurant que le prospect possède les informations et les ressources nécessaires pour prendre une décision éclairée. Par exemple, plutôt que de pousser une solution immédiatement, il pourrait poser des questions comme : « Quels critères doivent absolument être remplis pour que vous considériez une solution comme celle-ci ? » ou « Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans cette décision ? ». Ces questions permettent de clarifier les attentes du prospect, tout en permettant au commercial de mieux évaluer si la solution correspond à ses besoins.
Prenons l'exemple d'un commercial dans le secteur de la technologie qui vend des logiciels de gestion. Lors d'un premier entretien avec un prospect, il commence par poser les bases d'un contrat Up-front : « Si, à la fin de cet entretien, vous estimez que ce produit pourrait vous intéresser, nous discuterons des étapes suivantes. Si ce n'est pas le cas, nous arrêterons là et vous aurez un aperçu clair des options possibles, sans pression. » Ce contrat préalable crée une atmosphère de transparence et de confiance.
Ensuite, lors de la qualification, la demande commerciale des informations telles que : « Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans la gestion de vos équipes ? », pour évaluer si le logiciel peut réellement répondre à ses besoins. Si le prospect indique que ses problèmes sont liés à un manque de suivi des performances, le commercial explore alors en profondeur cette question avant de proposer une solution, afin de s'assurer que la solution sera réellement utile.
Objectif : Maximiser les chances de succès en récoltant des informations détaillées sur le client.
La méthode MEDDIC est un cadre de qualification particulièrement adapté aux ventes complexes et B2B. Elle repose sur une collecte d'informations minutieuse et systématique qui permet de bien comprendre les besoins, les critères et les processus décisionnels du prospect. En se concentrant sur six éléments clés – Métriques , Acheteur économique , Critères de décision , Processus de décision , Identifier la douleur , et Champion – cette méthode permet de qualifier les perspectives de manière approfondie et de s'assurer que la solution proposée correspond réellement aux besoins du client.
L'application de la méthode MEDDIC nécessite une approche systématique de collecte d'informations à chaque étape du processus de vente. Par exemple, au début d'un entretien, le commercial peut commencer par identifier les métriques importantes pour le prospect, en posant des questions comme : « Quels sont les indicateurs clés que vous suivez pour évaluer la performance de votre équipe ? » ou « Comment mesurez-vous le succès dans ce domaine ? ». Ensuite, il doit s'assurer qu'il parle avec l' acheteur économique en posant des questions directes : « Qui prend la décision finale d'achat ? ».
Pour identifier les critères de décision , il peut demander : « Quels sont les facteurs les plus importants pour vous dans le choix d'un fournisseur ? ». En ce qui concerne le processus de décision , il est essentiel de savoir comment le prospect prend une décision, donc des questions telles que : « Quelles étapes faut-il franchir avant d'arrêter une décision ? » sont utiles. L'identification de la douleur du prospect est souvent la plus importante, et cela peut se faire par des questions comme : « Quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face actuellement ? ». Enfin, pour repérer un champion , un commercial peut explorer les dynamiques internes de l'entreprise avec des questions comme : « Y at-il quelqu'un dans votre organisation qui a déjà travaillé avec des solutions comme la nôtre et qui pourrait nous soutenir dans ce projet ? ».
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Prenons l'exemple d'une entreprise de technologie qui vend une plateforme de gestion des ressources humaines (RH). Lorsqu'un commercial utilise MEDDIC, il commence par identifier les métriques en demandeur : « Quels sont vos objectifs en termes de réduction des coûts RH ? » Ensuite, il s'assure qu'il parle à l' acheteur économique en posant la question : « Qui approuve le budget pour ce type de projet ? ». Pour les critères de décision , la demande commerciale : « Quelles fonctionnalités recherchez-vous spécifiquement dans une solution de gestion des ressources humaines ? ». Il s'intéresse au processus de décision en posant : « Quelles étapes sont nécessaires avant de valider un fournisseur pour ce type de solution ? » Concernant l' identification de la douleur , il peut explorer : « Quels défis majeurs rencontrés-vous avec votre système actuel ? ». Enfin, pour repérer un champion , le commercial cherche des informations sur les personnes influentes en interne, par exemple : « Avez-vous des utilisateurs internes qui seraient intéressés par une démonstration de la solution pour soutenir ce projet ? ».
Objectif : Structurer l'argumentaire de vente pour maximiser son impact.
La méthode CAB est une approche classique mais toujours très efficace pour structurer un argumentaire de vente. Elle repose sur trois éléments clés : Caractéristiques , Avantages et Bénéfices . L'idée est de transformer les caractéristiques d'un produit ou d'un service en avantages perçus par le client, et de démontrer comment ces avantages se traduisent concrètement en bénéfices pour lui. Une présentation bien structurée suivant cette méthode aide le commercial à clarifier l'importance de la solution qu'il propose et à rendre son discours plus convaincant, surtout lorsqu'il s'agit de répondre aux objections.
Lors de la présentation d'un produit ou d'un service, un commercial peut suivre la méthode CAB pour articuler son argumentaire de manière claire et convaincante. Par exemple, en présentant une solution logicielle, un commercial pourrait commencer par décrire une caractéristique spécifique comme : « Notre logiciel est basé sur une architecture cloud moderne, ce qui permet un accès sécurisé depuis n'importe quel appareil ». Ensuite, il pourrait enchaîner avec un avantage en permettant : « Cela signifie que vos employés peuvent travailler à distance en toute sécurité, sans être limités par l'endroit où ils se trouvent ». Enfin, il peut mettre en avant un bénéfice : « En permettant à vos équipes de travailler de n'importe où, vous améliorez leur productivité et réduisez le temps perdu à se déplacer, ce qui peut se traduire par une augmentation de 15 % de la productivité sur le long terme ».
Prenons l'exemple d'un commercial dans le secteur B2B qui vend des solutions de gestion des relations clients (CRM). Lors d'une présentation produit, il pourrait commencer par présenter une caractéristique : « Notre CRM propose une fonctionnalité d'automatisation des tâches répétitives ». Ensuite, il pourrait détailler l' avantage : « Cela vous permet de gagner du temps en éliminant les tâches manuelles, comme l'envoi d'emails de suivi ou la mise à jour des informations clients ». Enfin, pour démontrer le bénéfice , il pourrait dire : « En automatisant ces tâches, vous permettez à vos équipes de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la prospection ou la fidélisation, ce qui peut augmenter votre taux de conversion de 20 % ».
Objectif : Adapter son discours en fonction des informations obtenues lors de l'échange avec le client.
L' écoute active est un élément fondamental de toute méthode de vente efficace. Elle consiste à écouter attentivement le client, à comprendre ses besoins, ses préoccupations et ses priorités, puis à répondre de manière ciblée et pertinente. L'écoute active ne se limite pas simplement à entendre ce que dit la perspective, mais implique également de saisir les nuances de ses propositions et de poser des questions qui permettent de clarifier et d'approfondir les échanges. Cela aide à établir une relation de confiance et à personnaliser l'approche de vente, ce qui est essentiel pour réussir dans des environnements B2B ou complexes.
L'écoute active va au-delà de la simple écoute des mots. Elle inclut :

Lors d'un entretien de vente, l'écoute active commence dès l'accueil du prospect. Un commercial qui maîtrise cette technique écoutera attentivement les besoins exprimés par le client et ne se précipitera pas pour répondre immédiatement. Il s'assurera que toutes les préoccupations du prospect sont comprises avant de proposer une solution. Par exemple, après avoir posé une question ouverte comme : « Quels sont les principaux défis que vous rencontrez actuellement dans votre activité ? », le commercial prendra le temps d'écouter attentivement la réponse. Ensuite, il pourra reformuler ce qui a été dit pour montrer qu'il a bien compris et pour approfondir la discussion, avec des questions telles que : « Si je comprends bien, vous rencontrez des difficultés à gérer les demandes en raison d'un manque de flexibilité dans votre système actuel, c'est bien cela ? ».
L'écoute active permet de mieux cerner le besoin latent du client. Parfois, une perspective ne sait pas exactement ce qu'il veut ou a du mal à exprimer un besoin profond. C'est là qu'une écoute attentive et des questions bien ciblées peuvent faire toute la différence. En reformulant les informations, le commercial peut amener le prospect à exprimer un besoin qu'il n'avait pas identifié lui-même, ouvrant ainsi la voie à une solution plus précise et personnalisée.
Imaginons qu'un commercial dans le secteur B2B vende une solution de gestion de projet. Lors d'une rencontre avec un prospect, ce dernier pourrait dire : « Nous avons des difficultés à l'évolution de nos projets en temps réel, et les informations sont souvent éparpillées. » Un commercial qui pratique l'écoute active pourrait reformuler cette réponse en disant : « Il semble que le manque de centralisation des données soit un problème pour vous, ce qui rend difficile le suivi de l'avancement des projets. Est-ce bien cela ? » Cette reformulation permet de confirmer le besoin du prospect, tout en ouvrant la discussion sur une solution qui pourrait l'aider à résoudre ce problème. En continuant à poser des questions ouvertes, le commercial pourra ensuite identifier les fonctionnalités spécifiques qu'il doit mettre en avant pour convaincre le client.
Objectif : Intégrer les réseaux sociaux dans le processus de vente pour développer des relations et qualifier des prospects.
Le social Selling définit l'utilisation des réseaux sociaux, principalement LinkedIn, Twitter, et d'autres plateformes, pour établir des connexions avec des prospects, engager des conversations et construire des relations avant d'aborder la vente proprement dite. En s'appuyant sur une approche non intrusive, le social Selling permet aux commerciaux de se positionner en tant qu'experts, d'élargir leur réseau et de qualifier des prospects de manière plus subtile et organique. Cette méthode permet de nourrir des relations à long terme et de renforcer la crédibilité avant même la première rencontre physique.
Le social Selling repose sur trois principes principaux :
Lorsqu'un commercial commence à utiliser le social Selling, il commence par optimiser son profil sur les réseaux sociaux. Par exemple, sur LinkedIn, le profil doit être complet, professionnel et refléter l'expertise dans le secteur. Le commercial peut partager des publications pertinentes, rejoindre des groupes de discussion, et commenter les publications des prospects pour engager la conversation de manière naturelle.
Une fois la relation amoureuse, il peut envoyer des messages personnalisés qui ne sont pas orientés vers la vente directe mais qui cherchent à approfondir la conversation. Par exemple, après avoir échangé des messages sur un sujet d'actualité dans le secteur, le commercial pourrait dire : « J'ai vu que vous êtes intéressé par les dernières tendances en gestion de projet. Nous avons récemment développé une solution qui pourrait correspondre à vos besoins, et j'aimerais avoir votre avis. Seriez-vous disponible pour en discuter ? »
Cette approche permet de nourrir une relation avec le prospect avant de lui proposer une rencontre physique ou une démo. Cela réduit la pression de la vente et rend la conversation beaucoup plus naturelle.
Prenons le cas d'un commercial dans le secteur tech qui utilise LinkedIn pour identifier un prospect dans une entreprise cible. Après avoir partagé un article pertinent sur l'innovation en gestion de projet, il remarque qu'un prospect dans cette entreprise a aimé et commenté sa publication. Le commercial engage alors une conversation en commentant la réflexion du prospect, ajoutant de la valeur à la discussion sans prendre en compte la vente.
Après quelques échanges, le commercial propose une rencontre physique en ces termes : « J'apprécie vraiment la discussion que nous avons eue sur [sujet spécifique]. Je pense que nous approfondissons ce sujet en vous montrant comment notre solution peut aider votre entreprise à atteindre ses objectifs. Seriez-vous disponible pour une rencontre la semaine prochaine ? » Le prospect, ayant déjà établi une relation avec le commercial, est plus ouvert à cette proposition.
Objectif : Transformer les prospects en leads qualifiés en attirant leur attention plutôt qu'en cherchant à vendre directement.
L'inbound sales repose sur une stratégie de marketing et de vente visant à attirer les prospects vers vous, plutôt que de les poursuivre activement. Cette approche se concentre sur la création de contenu pertinent, l'automatisation des processus de marketing, et le nurturing des leads. L'objectif est de répondre aux besoins des prospects en leur offrant des informations utiles et en établissant une relation de confiance, plutôt que de forcer une vente dès le premier contact. L'inbound sales est particulièrement efficace pour les entreprises qui veulent générer un flux constant de leads qualifiés sur le long terme.
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L'inbound sales repose sur trois piliers :
Dans la pratique, une entreprise qui adopte l'inbound sales commence par produire du contenu pertinent pour son public cible. Par exemple, une PME spécialisée dans le logiciel de gestion de projet pourrait publier des articles sur les meilleures pratiques en gestion de projet, des études de cas sur des entreprises similaires, et des guides pratiques pour améliorer la productivité des équipes.
Une fois ce contenu disponible, l'entreprise peut attirer des prospects via des canaux comme le SEO, les réseaux sociaux, ou des campagnes publicitaires ciblées. En utilisant des formulaires et des appels à l'action (CTA) bien placés, l'entreprise peut encourager les visiteurs à s'inscrire à une newsletter, télécharger un livre blanc, ou participer à un webinaire.
Ensuite, les prospects qui ont montré un intérêt sont nourris à travers des emails automatisés ou des séquences de nurturing. Par exemple, après qu'un prospect ait téléchargé un guide sur la gestion de projet, l'entreprise pourrait lui envoyer un email de suivi avec un cas client pertinent, pour lui montrer comment son logiciel a aidé d'autres entreprises à résoudre des problèmes similaires.
Prenons l'exemple d'une PME qui vend une solution de CRM. L'entreprise crée un blog avec des articles sur la gestion des relations clients, la segmentation de marché, et l'optimisation des ventes. Lorsqu'un prospect visite le blog et télécharge un guide sur l'amélioration de la fidélisation client, il est automatiquement inscrit à une séquence de nurturing par email.
Le premier email contient un résumé du guide, suivi d'un autre email avec une étude de cas sur une entreprise qui a réussi à augmenter ses ventes grâce au CRM de l’entreprise. Après quelques emails de nurturing, le prospect reçoit une invitation à une démo en ligne, ce qui le mène à une conversation plus personnalisée et à une conversion potentielle.
Objectif : Suivre une approche systématique depuis la prospection jusqu'à la conclusion de la vente.
La méthode SPANCO est un modèle de vente qui suit une approche structurée et mesurable à chaque étape du processus commercial. SPANCO, qui signifie Suspect, Prospect, Analyse, Négociation, Conclusion, et Ordonnance, permet de guider le commercial tout au long du cycle de vente. En suivant cette méthode, les commerciaux peuvent organiser leurs efforts de manière systématique, optimiser leurs ressources et améliorer leur taux de conversion en étant plus rigoureux dans leur suivi des prospects.
Lorsqu’un commercial utilise la méthode SPANCO, il suit des étapes claires et mesurables pour chaque prospect. Par exemple, lors de la phase de Suspect, le commercial identifie des leads potentiels à travers des recherches, des bases de données, ou des recommandations. Il passe ensuite à la phase de Prospect en établissant un premier contact, que ce soit par appel, email, ou via un événement en ligne. Si le prospect répond positivement, le commercial entame l’étape d’Analyse pour bien comprendre ses besoins spécifiques et qualifier davantage le prospect.
Une fois que le besoin est validé, il entre dans la phase de Négociation, où les offres sont présentées et des ajustements sont faits pour répondre aux préoccupations du prospect. Enfin, si la négociation aboutit, le processus arrive à la Conclusion, où un contrat est signé. La dernière étape, l'Ordonnance, s'assure que le prospect est bien pris en charge après la signature, en mettant en œuvre la solution convenue et en s’assurant de sa satisfaction.
Prenons l'exemple d'un commercial dans le secteur des technologies qui vend des solutions cloud. Lorsqu'il identifie une Suspect, il commence par rechercher des entreprises qui ont un besoin potentiel de migration vers le cloud. Une fois qu'il établit un premier contact et que le prospect montre de l'intérêt, il passe à l’étape de Prospect, où il approfondit la discussion pour mieux comprendre les défis du prospect.
Après avoir qualifié le prospect et compris ses besoins spécifiques en matière de stockage et de sécurité des données, il entre dans l’étape Analyse. Le commercial prépare une proposition sur mesure qui répond exactement à ces besoins. Ensuite, lors de la phase de Négociation, il aborde les termes du contrat, ajuste l'offre en fonction du budget du prospect et répond à toute objection.
Une fois que l’accord est trouvé, la vente est conclue avec la signature du contrat, et l’étape Ordonnance s’assure que la solution cloud est déployée efficacement au sein de l’entreprise cliente, avec un suivi après-vente pour garantir la satisfaction.
Dans un environnement commercial en mutation permanente, les meilleurs vendeurs ne se contentent plus d’appliquer des techniques : ils les maîtrisent, les adaptent et les combinent selon le contexte.
Ces méthodes – SPIN, Challenger, Sandler, MEDDIC, ou Inbound – ne sont pas des recettes figées, mais des cadres stratégiques qui permettent de comprendre, influencer et convaincre avec impact.
En les intégrant à votre approche quotidienne, vous ne vendez plus seulement un produit : vous devenez un partenaire de croissance pour vos clients. Et c’est là que la performance commerciale se transforme en excellence durable.
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Nous générons des opportunités commerciales en appelant vos prospects et en bloquant des rendez-vous qualifiés sur vos plages horaires.