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JE VEUX EN DISCUTERDécouvrez comment fixer et piloter efficacement vos objectifs quantitatifs et qualitatifs. Un guide expert pour allier performance, montée en compétences et alignement stratégique en B2B.
Dans l’univers B2B, la fixation d’objectifs structure l’action commerciale, oriente les priorités et influence directement les résultats. Pourtant, de nombreuses PME continuent de réduire la performance à une somme de chiffres. Cette approche fragmentaire néglige un pilier fondamental : la qualité des comportements commerciaux. Dans des environnements à forte complexité, où les cycles de vente sont longs et les enjeux élevés, les objectifs qualitatifs jouent un rôle stratégique. Ils permettent de structurer la progression, d’ancrer les bonnes pratiques et de construire une performance durable.
Ce guide propose un cadre clair pour comprendre, formuler et piloter des objectifs à la fois quantitatifs et qualitatifs. Il s’adresse aux dirigeants, managers et équipes commerciales soucieux de concilier exigence, sens et efficacité.
Les objectifs quantitatifs correspondent à des indicateurs chiffrés, facilement mesurables et comparables. Ils permettent de suivre l’effort fourni et les résultats obtenus : nombre d’appels, rendez-vous fixés, taux de transformation, chiffre d’affaires généré. Leur simplicité en fait des repères essentiels pour le pilotage commercial.
Exemples : "Contacter 50 leads par semaine", "Obtenir 12 rendez-vous qualifiés par mois", "Convertir 25 % des opportunités en clients".
Les objectifs qualitatifs relèvent de la posture, de la méthode ou de la relation. Ils mesurent la qualité de l'exécution plus que le volume. Il peut s’agir de la capacité à poser les bonnes questions, à reformuler un besoin, à construire une relation de confiance ou à structurer un rendez-vous efficacement. Leur mesure est moins immédiate, mais leur impact est considérable.
Opposer ces deux logiques serait une erreur. Un commercial peut atteindre ses objectifs chiffrés tout en négligeant la qualité des échanges, compromettant ainsi la satisfaction client et la fidélisation. Inversement, une excellente posture sans cadence adaptée limite les résultats. C’est l’articulation des deux qui permet un pilotage fin et réellement performant.
Les objectifs qualitatifs ne s’opposent pas aux quantitatifs : ils les nourrissent. La qualité des échanges alimente directement la performance chiffrée, et inversement, les volumes créent les conditions pour mettre en pratique les bonnes postures.
Dans des ventes complexes, les éléments déclencheurs de décision sont rarement purement rationnels. L’écoute, la pertinence de l’analyse, la capacité à créer un climat de confiance jouent un rôle déterminant. Ces éléments, invisibles dans les chiffres, conditionnent pourtant le résultat final.
Les objectifs qualitatifs sont souvent les causes invisibles des performances visibles. Mieux qualifier un prospect réduit la durée du cycle de vente. Mieux gérer une objection augmente les taux de closing. Assurer un suivi rigoureux améliore la conversion. Ce sont des leviers de performance indirecte, mais puissants.
Formuler des objectifs qualitatifs permet aussi de valoriser les progrès, d’accompagner les collaborateurs, de structurer les feedbacks. Le manager devient alors un coach, capable de soutenir, d’ajuster et de faire grandir son équipe au-delà du simple contrôle des résultats.
La méthode SMART demeure un socle pertinent, à condition d’être adaptée à la maturité de l’équipe, aux outils disponibles et au contexte de marché. Certains objectifs peuvent être fixés volontairement légèrement au-dessus du confort habituel pour stimuler la progression, à condition de rester réalistes et soutenables.
Fixer un nombre de leads à contacter, de rendez-vous à obtenir, de taux de conversion à atteindre ou de chiffre d’affaires à générer, reste indispensable. Ces cibles doivent être associées à des données suivies dans le CRM et faire l’objet de revues régulières.
Des paliers progressifs, des objectifs individualisés selon le niveau d’expérience, et des moments de reconnaissance sont essentiels pour stimuler la motivation. Le suivi en tête-à-tête joue un rôle clé pour maintenir l’alignement et ajuster le cap si nécessaire.
Des formulations vagues comme "améliorer sa posture", "écouter davantage", "gagner en impact" n’ont que peu de valeur sans critères d’observation clairs. Elles introduisent de l’ambiguïté, fragilisent le pilotage et peuvent générer de la frustration.
Un objectif qualitatif bien formulé décrit un comportement, un contexte d’application et un critère de validation. Par exemple : "Structurer chaque rendez-vous avec trois questions d’exploration, et envoyer un compte-rendu sous 24 heures".
En prospection : personnaliser 80 % des messages envoyés et utiliser des phrases d’accroche.
En rendez-vous : reformuler systématiquement les besoins du client.
En closing : valider les conditions de succès à l’oral et à l’écrit.
En post-vente : appeler chaque client dans les cinq jours suivant la signature pour recueillir un retour. Envoyer un email de relance si besoin.
Ces objectifs permettent de renforcer la rigueur, la cohérence et la qualité globale de la démarche commerciale.
Mettre en place une matrice intégrant à la fois indicateurs chiffrés et critères qualitatifs permet de piloter avec nuance. On peut adapter les pondérations selon les priorités du moment et les profils : par exemple, une dominante qualitative pour un junior, et un équilibre plus exigeant pour un commercial confirmé.
Un commercial débutant a besoin de repères précis sur la qualité de sa pratique. Un profil expérimenté pourra être évalué sur des critères plus fins comme la qualité des opportunités générées ou la satisfaction client mesurée post-closing. La personnalisation est clé.
Les objectifs doivent vivre dans les rituels managériaux. Les entretiens hebdomadaires suivent les KPIs. Les revues mensuelles ou trimestrielles analysent les axes de progression qualitatifs. Cette approche double regard renforce l’adhésion et crédibilise le management.
Plusieurs outils permettent d’évaluer les objectifs qualitatifs :
Même avec des outils précis, une part de subjectivité demeure inévitable dans l’évaluation qualitative. L’enjeu n’est pas de supprimer cette subjectivité, mais de la réduire au maximum en multipliant les sources d’observation. L’essentiel est de fonder l’évaluation sur des faits, pour sortir du subjectif.
Le manager devient ici un acteur clé du développement des compétences. Il observe, donne du feedback précis, valorise les progrès. Ce rôle de coach, s’il est assumé avec rigueur et constance, transforme la relation managériale et démultiplie l’impact des équipes.
Un commercial se voit attribuer deux objectifs :
Deux mois plus tard, son taux de transformation passe de 18 % à 26 %, et les retours clients évoquent une meilleure clarté dans les échanges. Ce pilotage croisé produit des effets mesurables sur la performance.
Une approche trop centrée sur le quantitatif peut inciter à privilégier la signature rapide au détriment de la qualité de la relation et de la fidélisation. Elle favorise le court-termisme au détriment de la construction d’une relation durable.
Sans critère observable, l’objectif qualitatif devient inefficace, voire contre-productif. Il est impératif d’objectiver les comportements attendus pour éviter toute interprétation hasardeuse.
Un bon objectif vit et évolue. Ce qui est pertinent en phase d’onboarding ne l’est plus après six mois. La revue régulière permet d’ajuster les cibles et de maintenir l’alignement sur les enjeux réels. Un objectif qualitatif pertinent au démarrage peut devenir obsolète quelques mois plus tard. C’est la capacité du manager à réévaluer et ajuster en continu qui fait la différence entre un pilotage figé et un véritable accompagnement.
La performance commerciale ne se résume ni à la seule cadence, ni à la seule qualité de posture. Elle réside dans leur articulation fine, contextualisée et pilotée dans le temps. Les objectifs quantitatifs cadrent l’effort. Les objectifs qualitatifs assurent la solidité de l’exécution. Ensemble, ils soutiennent la progression des équipes, améliorent la satisfaction client et sécurisent les résultats.
Comme le rappelle Mark Roberge, ancien Chief Revenue Officer chez HubSpot : « You can’t scale a sales team without process and coaching. Metrics are just the start ». Selon la maturité de l’organisation, l’équilibre entre quantitatif et qualitatif peut varier, mais l’enjeu reste toujours le même : aligner les objectifs avec la stratégie et le développement durable des compétences. Structurer les objectifs selon cette logique combinée, c’est poser les bases d’une culture de performance durable, humaine et alignée avec les ambitions stratégiques de l’entreprise.
Chaque équipe commerciale a ses propres défis. Parlons des vôtres et construisons ensemble avec Monsieur Lead - composé d’agents de prospection qualifiés - une stratégie sur-mesure pour transformer vos objectifs en croissance réelle.
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