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Relance client mail : 10 exemples efficaces à copier

Relance client mail : 10 exemples performants pour capter l’attention, relancer vos prospects et accélérer vos cycles de vente.

Vous envoyez un premier mail de prospection. Silence.Trois jours passent, une semaine… toujours rien.La majorité des commerciaux s’arrêtent là. Pourtant, c’est précisément à ce moment que la relance fait toute la différence.

Dans un environnement B2B où les cycles de décision sont souvent longs et complexes, la relance client par mail occupe une place stratégique. Les prospects sont sollicités de toutes parts, leurs priorités évoluent rapidement et il n’est pas rare qu’une première prise de contact reste sans réponse. Sans une relance structurée et pertinente, de nombreuses opportunités commerciales passent tout simplement à côté.

Pourtant, beaucoup d’entreprises échouent encore sur cet exercice. Les erreurs sont fréquentes : messages trop génériques envoyés à la chaîne, relances insistantes perçues comme du harcèlement ou encore absence totale de suivi après un échange. Ces maladresses nuisent non seulement à l’efficacité de la prospection, mais aussi à l’image de sérieux et de professionnalisme de l’entreprise.

L’objectif de cet article est clair : fournir des modèles concrets et actionnables pour professionnaliser vos relances par mail. Vous y trouverez des exemples prêts à l’emploi, des conseils pratiques issus du terrain et un cadre structuré pour transformer vos relances en véritables leviers de conversion et de fidélisation.

I. Comprendre les enjeux de la relance client par mail

1. Pourquoi la relance est indispensable en B2B

Dans la majorité des secteurs B2B, obtenir une réponse dès la première sollicitation relève de l’exception. Le taux de réponse à un premier mail de prospection varie fortement selon le secteur, le ciblage et l’offre. L’essentiel n’est pas le chiffre isolé, mais la progression obtenue grâce à une séquence structurée. Autrement dit, dans la grande majorité des cas — certaines études évoquent près de 70 à 80 % — le silence du prospect n’est pas un rejet mais simplement une absence de priorité immédiate.

La relance joue donc un rôle décisif dans le cycle de vente. Elle permet :

  • de maintenir la relation ouverte et de rester présent à l’esprit du prospect,
  • de transformer un simple intérêt ou une curiosité en véritable démarche d’achat,
  • de réactiver une discussion en sommeil et d’accélérer la prise de décision.

La relance ne concerne pas uniquement la conquête de nouveaux clients. Elle est tout aussi essentielle dans la gestion de la relation commerciale existante : rappeler une échéance de renouvellement, rassurer sur une mise en œuvre, ou encore introduire une opportunité d’upsell ou de cross-sell. Dans un marché concurrentiel, c’est souvent la régularité et la qualité du suivi qui font la différence entre un fournisseur oublié et un partenaire durable.

2. Les erreurs courantes qui plombent les résultats

Malgré son importance stratégique, la relance par mail est souvent mal exécutée. Plusieurs écueils reviennent fréquemment :

  • Timing mal ajusté : relancer 24h après un premier contact paraît impatient ; attendre deux mois rend la relance inutile.
  • Message trop générique : un mail copié-collé à des dizaines de prospects est perçu comme du spam. Exemple : “Nous vous recontactons pour savoir si vous avez étudié notre solution” → centré sur l’émetteur, pas sur le prospect.
  • Focus produit au lieu de valeur : parler de “25 fonctionnalités innovantes” n’apporte rien. Préférez “Réduire de 30 % le temps de traitement des dossiers.”
  • Relances excessives : 7 ou 8 mails identiques sans valeur ajoutée finissent par décrédibiliser la marque.

Ces erreurs traduisent souvent un manque de stratégie et peuvent limiter l’efficacité globale de l’action commerciale.

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3. Les bonnes pratiques d’une relance réussie

Une relance efficace ne repose pas sur la chance, mais sur une méthode claire et reproductible. Voici les principaux leviers :

  • Un timing réfléchi : adapter la cadence en fonction du contexte.Le délai dépend de la situation : J+3 à J+5 après un e-mail de prospection à froid ; J+1 à J+2 après un rendez-vous ou une démo ; J+2 à J+4 après une proposition commerciale (puis selon l’échéance convenue).
  • Une structure claire et concise :
    • un objet de mail qui capte l’attention,
    • une accroche qui rappelle le contexte sans lourdeur,
    • une reformulation de la valeur proposée,
    • un appel à l’action simple et précis (prise de rendez-vous, validation, envoi de ressource).
  • Un ton professionnel mais humain : un mail de relance doit refléter l’empathie et le respect du prospect, et non une pression commerciale artificielle.
  • Un appui sur des éléments concrets : un chiffre clé, un témoignage client ou une statistique sectorielle renforcent la crédibilité du message et montrent que la relance n’est pas un simple rappel, mais un apport de valeur supplémentaire.

Une relance bien calibrée n’est donc pas perçue comme une insistance, mais comme une preuve de sérieux, de constance et d’intérêt sincère pour le prospect.

Deux collègues échangent autour de documents lors d’une réunion de travail.

II. Structurer un mail de relance percutant

Un mail de relance n’a d’impact que s’il est construit avec méthode. Chaque élément – de l’objet au call to action – influence directement la probabilité que le prospect ouvre le message, le lise jusqu’au bout et y réponde. Pour aller plus loin dans la structuration globale de vos actions commerciales, vous pouvez également vous inspirer d’un exemple de plan de vente afin d’harmoniser vos relances avec l’ensemble de votre stratégie.

1. L’objet du mail : clé du taux d’ouverture

L’objet est le premier filtre : un objet clair et pertinent augmente sensiblement les chances que le mail soit ouvert. Pour être efficace, il doit répondre à trois règles simples :

  • Clarté : le prospect doit comprendre immédiatement le sujet du mail.
  • Brièveté : idéalement bref et clair (souvent entre 5 et 8 mots), mais l’essentiel est qu’il soit orienté vers le destinataire et testé en conditions réelles.
  • Orientation prospect : parler des enjeux ou du contexte du destinataire plutôt que de l’offre.

Certains mots renforcent l’intérêt lorsqu’ils sont utilisés avec parcimonie : résultats, gain, idée, retour, prochaines étapes. En revanche, les formules sensationnalistes comme “Urgent” ou “Offre exceptionnelle” décrédibilisent le message.

Exemples d’objets efficaces :

  • “Suite à notre échange sur [thème du prospect]”
  • “Une idée pour réduire vos délais de traitement”
  • “Prochaine étape pour [nom du projet/initiative]”

Exemples à éviter :

  • “Relance” (trop vague et perçu comme une corvée)
  • “Notre nouvelle offre 2025” (centré sur l’émetteur, pas sur le prospect)
  • “Dernier rappel avant suppression” (trop agressif, connotation négative)

2. L’accroche et le corps du message

Une fois l’objet franchi, l’accroche doit donner envie de poursuivre la lecture. Elle doit rappeler le contexte de manière concise, sans répétition inutile. L’idée est d’ancrer immédiatement le prospect dans la continuité d’un échange ou d’un sujet qui le concerne.

La structure du corps de mail peut se résumer en trois étapes :

  1. Rappel du contexte : “Nous avions échangé la semaine dernière à propos de vos besoins en gestion de données.”
  2. Reformulation de la valeur proposée : centrer le message sur l’impact pour le prospect, pas sur le produit. “Notre solution pourrait vous aider à diviser par deux le temps de traitement de vos rapports.”
  3. Élément nouveau : apporter une preuve ou un argument supplémentaire (statistique, cas client, retour d’expérience). Cela évite l’impression d’une simple répétition. “Un de nos clients dans le secteur SaaS a récemment réduit ses coûts de 20 % grâce à cette approche.”

Un mail de relance doit rester court (5 à 10 lignes maximum). Au-delà, le prospect n’a ni le temps ni l’envie de le parcourir.

3. Le CTA (Call To Action) adapté à la situation

Le call to action est le moteur de la relance : sans lui, le mail reste une simple information. Il doit être clair, simple et adapté au degré d’avancement du prospect.

  • CTA “fort” : demander un rendez-vous, une démonstration ou une validation de proposition. À utiliser lorsque le prospect est déjà engagé dans le cycle de vente.
    • Exemple : “Êtes-vous disponible mardi à 14h ou vendredi à 10h pour un échange de 15 minutes ?” (proposer 2 créneaux réduit l’effort de décision du prospect).
  • CTA “léger” : proposer une ressource ou valider l’intérêt sans exiger un engagement immédiat. Idéal pour relancer un prospect encore froid ou peu réactif.
    • Exemple : “Souhaitez-vous que je vous envoie un cas client détaillé sur ce sujet ?”

Un bon CTA se distingue par sa précision. Évitez les formules vagues comme “Qu’en pensez-vous ?” ou “Revenez vers moi si intéressé”. Préférez un appel à l’action précis et concret.

Trois collaboratrices travaillent sur ordinateurs portables lors d’une session collaborative.

III. 10 exemples concrets de mails de relance à copier

1. Relance après un premier contact sans réponse

Contexte : après un mail de prospection initial resté sans réponse. Objectif : obtenir une première interaction.

Structure :

  • Objet centré sur la valeur
  • Rappel discret du contexte
  • Proposition claire d’un premier échange
  • CTA léger

Exemple de mail :

Objet : Une idée pour optimiser [enjeu du prospect]

Bonjour [Prénom],

Je me permets de revenir vers vous suite à mon précédent message concernant [enjeu identifié, ex. gestion des leads commerciaux].

Nous accompagnons plusieurs entreprises de votre secteur à [bénéfice concret, ex. réduire de 30 % le temps de qualification des prospects].

Souhaitez-vous que je partage un cas client détaillé pour vous donner un aperçu ?

Bien à vous,

[Signature]

Conseil de personnalisation : mentionner une donnée ou un enjeu sectoriel propre au prospect pour éviter l’effet générique.

2. Relance post-envoi de proposition commerciale

Contexte : proposition envoyée mais pas de retour. Objectif : avancer vers une décision.

Structure :

  • Objet axé sur la progression (“prochaine étape”)
  • Rappel de la proposition
  • Mise en avant d’un bénéfice ou différenciateur
  • CTA fort (validation ou rendez-vous)

Exemple de mail :

Objet : Prochaine étape sur votre projet [nom du projet]

Bonjour [Prénom],

Je voulais m’assurer que vous aviez bien reçu notre proposition concernant [projet].

Pour rappel, notre approche permettrait de [résultat concret, ex. réduire vos coûts de traitement de 20 % dès la première année].

Êtes-vous disponible jeudi à 10h pour en discuter et valider les prochaines étapes ?

Cordialement,

[Signature]

Conseil de personnalisation : rappeler une contrainte ou un objectif exprimé par le prospect lors des échanges.

3. Relance après un rendez-vous ou une démo

Contexte : rendez-vous effectué, mais pas de retour concret. Objectif : transformer l’intérêt en décision.

Structure :

  • Objet qui fait référence au rendez-vous
  • Rappel d’un point marquant de la démo
  • Proposition d’avancer (CTA fort)

Exemple de mail :

Objet : Suite à notre démo de mardi

Bonjour [Prénom],

Merci encore pour le temps consacré à découvrir notre solution.

Vous évoquiez notamment l’enjeu de [problématique du prospect]. Notre plateforme peut précisément vous aider à [résultat concret].

Serait-il possible de fixer un créneau cette semaine pour envisager la mise en place ?

Bien à vous,

[Signature]

Conseil de personnalisation : reprendre une phrase ou une objection du prospect pour montrer l’écoute active.

Monsieur Lead : Rendez-vous

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4. Relance après un salon ou un événement

Contexte : contact pris lors d’un salon ou conférence. Objectif : capitaliser rapidement sur la rencontre.

Structure :

  • Objet rappelant l’événement
  • Ancrage dans la rencontre
  • Proposition d’échange court

Exemple de mail :

Objet : Suite à notre échange à [nom du salon]

Bonjour [Prénom],

Nous avons eu l’occasion d’échanger lors de [événement] autour de [sujet].

J’aimerais approfondir cette discussion et voir comment nous pourrions vous accompagner sur [enjeu].

Seriez-vous disponible la semaine prochaine pour un appel de 20 minutes ?

Cordialement,

[Signature]

Conseil de personnalisation : rappeler un détail précis de la conversation (stand, thématique, démonstration).

5. Relance suite à l’absence de signature du devis

Contexte : devis envoyé mais pas encore signé. Objectif : obtenir confirmation ou lever les freins.

Structure :

  • Objet orienté décision
  • Rappel du devis
  • Question directe sur la décision ou sur les freins
  • CTA fort

Exemple de mail :

Objet : Validation de votre devis [référence]

Bonjour [Prénom],

Nous avions convenu ensemble de [solution proposée]. Le devis correspondant vous a été transmis le [date].

Souhaitez-vous que nous échangions sur les derniers points à clarifier avant validation ?

Cela permettrait de respecter le planning initial que vous évoquiez.

Bien à vous,

[Signature]

Conseil de personnalisation : souligner l’importance d’un délai ou d’une échéance mentionnée par le prospect.

6. Relance pour un ancien prospect “silencieux”

Contexte : prospect intéressé à un moment donné mais resté inactif. Objectif : réactiver l’intérêt.

Structure :

  • Objet qui évoque une nouveauté ou un changement
  • Rappel discret de l’ancien échange
  • Apport de valeur nouvelle (nouvelle fonctionnalité, étude, cas client)

Exemple de mail :

Objet : Nouveaux résultats obtenus par [secteur similaire]

Bonjour [Prénom],

Nous avions échangé il y a quelques mois sur vos enjeux liés à [problématique].

Depuis, nous avons accompagné [entreprise similaire] avec des résultats très concrets : [chiffre clé].

Serait-ce pertinent de faire un point pour voir si vos besoins ont évolué ?

Cordialement,

[Signature]

Conseil de personnalisation : utiliser un cas client proche de la taille ou du secteur du prospect.

7. Relance client existant pour un renouvellement

Contexte : contrat ou abonnement arrivant à échéance. Objectif : sécuriser le renouvellement.

Structure :

  • Objet rappelant l’échéance
  • Mise en avant de la valeur reçue
  • Proposition de renouvellement ou évolution

Exemple de mail :

Objet : Anticiper le renouvellement de votre contrat

Bonjour [Prénom],

Votre contrat arrive à échéance le [date]. Depuis sa mise en place, vous avez pu [résultat concret atteint].

Souhaitez-vous que nous échangions cette semaine pour confirmer le renouvellement ou envisager des évolutions adaptées à vos besoins actuels ?

Bien à vous,

[Signature]

Conseil de personnalisation : rappeler un succès concret obtenu grâce à la collaboration.

8. Relance pour upsell ou cross-sell

Contexte : proposer une offre complémentaire à un client existant.

Structure :

  • Objet orienté opportunité
  • Rappel du contexte de collaboration
  • Présentation d’une nouvelle valeur additionnelle
  • CTA léger ou fort selon maturité

Exemple de mail :

Objet : Une optimisation possible sur [enjeu client]

Bonjour [Prénom],

Vous utilisez déjà [solution actuelle]. Plusieurs de nos clients dans votre situation ont obtenu [résultat] en y associant [nouvelle solution/option].

Voulez-vous que je vous partage un retour d’expérience concret ?

Cordialement,

[Signature]

Conseil de personnalisation : se baser sur les usages actuels du client et proposer un complément pertinent, pas une offre générique.

9. Relance post-contenu partagé (livre blanc, étude, webinar)

Contexte : prospect ayant téléchargé un contenu ou assisté à un webinar.

Structure :

  • Objet lié au contenu consommé
  • Question ouverte pour qualifier l’intérêt
  • Proposition d’échange

Exemple de mail :

Objet : Suite à votre téléchargement de notre étude [titre]

Bonjour [Prénom],

Vous avez récemment consulté notre [livre blanc/étude] sur [sujet].

Quelles sont aujourd’hui vos principales priorités sur ce sujet ?

Si vous le souhaitez, je peux vous partager un benchmark ou un retour d’expérience de clients dans votre secteur.

Bien à vous,

[Signature]

Conseil de personnalisation : faire référence directe au contenu téléchargé pour éviter l’effet “mass mailing”.

10. Relance finale avant clôture de l’opportunité

Contexte : plusieurs relances effectuées, pas de retour. Objectif : provoquer une réponse claire (positive ou négative).

Structure :

  • Objet clair et franc
  • Mention du silence du prospect
  • Invitation à confirmer l’intérêt ou à clore l’échange
  • CTA binaire (oui/non)

Exemple de mail :

Objet : Préférez-vous que l’on garde ce sujet au radar ?

Préférez-vous que nous gardions ce sujet au radar pour plus tard, ou que je clôture le dossier pour le moment ? Un simple “plus tard” me convient parfaitement.

Conseil de personnalisation : rester courtois et donner au prospect une porte de sortie élégante. Cela peut souvent déclencher une réponse.

Un groupe de quatre collègues analyse ensemble un projet sur un ordinateur portable.

IV. Cas pratiques et illustrations

1. Exemple chiffré : impact d’une séquence de relance bien construite

La différence entre une relance improvisée et une séquence structurée est significative. Voici un exemple concret observé dans une PME du secteur tech :

  • Avant optimisation : l’équipe commerciale se contentait d’un seul mail de prospection, rarement suivi. Résultat : un taux de réponse moyen de 10 %.
  • Après mise en place d’une séquence structurée sur 3 mails : le taux de réponse est monté à 30 %, soit une multiplication par 3 du nombre de conversations engagées.

Séquence utilisée :

  • Mail 1 (J0) : premier contact axé sur la problématique du prospect et proposition d’une ressource.
  • Mail 2 (J+5) : relance avec ajout d’une preuve (cas client, statistique). Ton court, rappel du contexte.
  • Mail 3 (J+12) : relance finale avant clôture, claire et respectueuse, invitant à répondre oui ou non.

Cet exemple montre que la valeur n’est pas dans la quantité de mails envoyés, mais dans la progression logique du message : chaque relance doit apporter un élément nouveau et guider le prospect vers une décision.

2. Étude rapide : bonnes pratiques inspirées des SaaS B2B

Les scale-ups SaaS ont beaucoup investi dans l’optimisation de leurs séquences de relance, car leur modèle repose sur un flux constant de leads qualifiés. Trois bonnes pratiques se démarquent :

  • Personnalisation à l’échelle : grâce à des outils comme HubSpot ou Outreach, les relances reprennent automatiquement le prénom, le poste et parfois même une information issue de LinkedIn (dernier post, actualité de l’entreprise). Cela évite l’effet “copier-coller” tout en gardant de la cadence.
  • Cadence progressive : plutôt que d’enchaîner 5 relances en 10 jours, les SaaS adoptent des séquences plus intelligentes : 2 relances rapprochées la première semaine, puis un espacement plus large. Cette alternance permet de rester présent sans saturer la boîte mail du prospect.
  • Valeur ajoutée systématique : chaque relance n’est pas un simple rappel mais un prétexte à partager quelque chose de nouveau : un benchmark sectoriel, une étude, une fonctionnalité lancée récemment. Cela transforme la relance en apport de contenu plutôt qu’en pression commerciale.

En résumé, les entreprises SaaS démontrent que l’efficacité d’une relance ne tient pas seulement à sa fréquence, mais à la qualité de la valeur ajoutée et à la pertinence du ton employé.

3. Cas d’une PME industrielle

Dans l’industrie, les cycles de décision sont souvent longs (3 à 6 mois) et impliquent plusieurs interlocuteurs. Une PME industrielle a multiplié par deux son taux de signature en espaçant ses relances sur tout un trimestre, avec une approche progressive : rappel du contexte au départ, puis ajout de données de ROI sur l’efficacité opérationnelle. Ici, la clé n’était pas la fréquence mais la patience et la régularité.

V. Outils et méthodes pour optimiser vos relances

Une stratégie de relance performante ne repose pas seulement sur la qualité rédactionnelle des mails. Elle nécessite aussi une organisation rigoureuse, des outils adaptés et une culture d’amélioration continue.

1. Les CRM et outils d’emailing automatisé

Les solutions comme HubSpot, Pipedrive ou Lemlist offrent un atout majeur : la capacité de structurer et cadencer les relances de manière professionnelle. Ces outils permettent de :

  • planifier des séquences de mails personnalisés, avec des délais précis entre chaque envoi,
  • centraliser l’historique des échanges pour que toute l’équipe commerciale ait une vue claire du pipeline,
  • automatiser certaines tâches répétitives tout en gardant la possibilité de personnaliser chaque message.

Avantages : gain de temps, meilleure visibilité sur l’avancement des opportunités, et diminution du risque d’oubli d’un prospect.

Risques : mal utilisée, l’automatisation produit l’effet inverse. Un mail générique envoyé en masse est rapidement identifié comme du spam et nuit à la crédibilité de l’entreprise. La clé reste donc l’équilibre : automatiser le cadre, mais personnaliser le contenu.

2. A/B testing et amélioration continue

Comme pour toute stratégie marketing, les relances gagnent à être testées et optimisées en continu. L’A/B testing permet de comparer deux versions d’un même élément pour identifier ce qui fonctionne le mieux.

Exemples de variables à tester en B2B :

  • L’objet : “Prochaine étape pour votre projet” vs “Une idée pour accélérer votre projet”.
  • Le CTA : demander un rendez-vous direct vs proposer une ressource.
  • La structure de la séquence : 2 relances rapprochées vs 3 relances espacées.

Chaque test fournit des données concrètes sur les préférences des prospects. L’objectif n’est pas de copier une “recette miracle”, mais d’identifier ce qui correspond le mieux à son marché et à son cycle de vente.

3. Mesurer l’efficacité d’une relance

Sans mesure, impossible de piloter une stratégie de relance. Trois KPI essentiels permettent d’évaluer la performance :

  • Le taux d’ouverture reste indicatif et reflète partiellement la pertinence de l’objet. Attention toutefois : certaines messageries (comme Apple Mail) gonflent artificiellement ce chiffre. Suivez surtout le taux de réponse et le taux de rendez-vous obtenus, plus représentatifs.
  • Taux de réponse : mesure la capacité du mail à engager la conversation. En B2B, un taux de réponse autour de 15 à 20 % est généralement considéré comme correct, même si cela varie fortement selon le secteur et la qualité du ciblage. Dans certains environnements comme le SaaS ou le conseil, les meilleures pratiques atteignent même 25 à 30 %.
  • Taux de rendez-vous obtenu : l’indicateur ultime, car il traduit la conversion d’un intérêt en action concrète.

Comment interpréter les résultats :

  • Si le taux d’ouverture est correct mais que le taux de réponse reste faible, le problème vient du corps du message (trop long, pas assez centré sur le prospect).
  • Si le taux de réponse est bon mais que peu de rendez-vous sont obtenus, cela peut signaler un CTA trop timide ou mal formulé.
  • Une chute des KPI sur le long terme peut indiquer une saturation (trop de mails envoyés, pas assez de valeur ajoutée).

En combinant outils, tests et mesure régulière, la relance devient un processus maîtrisé et améliorable en continu, au lieu d’un exercice aléatoire.

Enfin, pensez aussi à la délivrabilité technique : configurez vos enregistrements SPF/DKIM/DMARC, utilisez un domaine ou sous-domaine dédié à la prospection, réchauffez progressivement votre boîte et évitez les liens ou pièces jointes trop lourdes.

Conclusion

La relance client par mail ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme une véritable opportunité de créer de la valeur. Dans un environnement B2B où les décisions sont longues et les prospects très sollicités, c’est souvent la qualité du suivi qui fait la différence entre une opportunité perdue et une signature concrète.

Une relance efficace repose sur trois piliers :

  • un processus structuré qui définit clairement le timing, la cadence et les objectifs de chaque message,
  • une personnalisation systématique pour montrer au prospect qu’il est compris et non considéré comme un contact parmi d’autres,
  • un apport de valeur réel à chaque interaction, qu’il s’agisse d’une donnée, d’un retour d’expérience ou d’une ressource utile.

Cette approche transforme la relance en véritable levier de conversion et s’inscrit dans une logique plus large d’accompagnement commercial visant à créer des relations durables avec vos prospects et clients.

Et si vous souhaitez aller plus loin, nous pouvons vous aider à bâtir des séquences de relance adaptées à votre cycle de vente — pour obtenir plus de réponses, plus de rendez-vous et plus de clients. → Découvrir nos services de prospection commerciale.

Monsieur Lead : Agence de prospection B2B

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