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JE VEUX EN DISCUTERDécouvrez le salaire d’un ingénieur commercial en 2025 : grilles selon expérience, variables, avantages et conseils pour optimiser sa rémunération.
Le métier d’ingénieur commercial s’impose comme l’un des plus stratégiques dans les entreprises B2B et technologiques. Sa mission dépasse la simple vente : il agit comme un pont entre technique, stratégie et relationnel.
Dans les PME comme dans les grands groupes, il accompagne des cycles de vente complexes, où les enjeux financiers sont élevés. Ce rôle attire de nombreux talents grâce aux perspectives de carrière et à une rémunération attractive. Mais comprendre le salaire d’un ingénieur commercial reste complexe. Les packages incluent fixe, variable, primes, avantages sociaux et diffèrent selon l’expérience, le secteur, la taille de l’entreprise ou la localisation.
L’ambition de cet article est d’apporter une vision claire sur les salaires des ingénieurs commerciaux en 2025, avec chiffres concrets, exemples et conseils pour maximiser ses revenus dans une fonction exigeante mais prometteuse.
L’ingénieur commercial n’est pas un simple vendeur. Contrairement au commercial généraliste qui traite des transactions rapides, il gère des ventes complexes et consultatives. Sa mission est de comprendre les besoins stratégiques des clients et d’y répondre par des solutions sur mesure.
Ce rôle hybride exige à la fois une compréhension technique approfondie et une capacité à traduire cette expertise en bénéfices concrets pour le client. Dans la chaîne de valeur, il occupe une position charnière : sans lui, les solutions techniques ne trouvent pas leur marché et les clients stratégiques ne bénéficient pas d’un accompagnement adapté.
Un ingénieur commercial couvre l’ensemble du cycle de vente : prospection, qualification des besoins, négociation, conclusion du contrat et suivi post-vente. Il collabore avec le marketing pour définir les cibles, avec les équipes techniques pour concevoir les solutions et avec la direction pour aligner son action sur la stratégie globale.
Son rôle ne s’arrête pas à la signature : il assure aussi le suivi du déploiement, la satisfaction client et prépare le terrain pour de futures opportunités. Cette dimension relationnelle à long terme le différencie des commerciaux classiques.
Pour réussir, un ingénieur commercial doit combiner des compétences techniques et relationnelles. Les hard skills incluent la maîtrise des CRM, des outils de prospection et des techniques de vente complexes. Les soft skills reposent sur l’écoute active, la pédagogie et une forte orientation résultats. Dans une PME, il doit être polyvalent et intervenir sur tout le cycle.
Dans un grand groupe, il se spécialise davantage, mais doit naviguer dans des organisations complexes et convaincre plusieurs décideurs. Cette combinaison de rigueur, d’agilité et d’intelligence relationnelle fait de lui un acteur central dans la stratégie de développement.
Le fixe constitue la base du package. En France, il varie entre 35 000 et 45 000 euros pour un junior, et peut dépasser 60 000 euros pour un confirmé. Les écarts s’expliquent par la taille de l’entreprise et le secteur. Dans les start-up, le fixe est plus bas mais compensé par un variable élevé.
Dans les grands groupes, il est plus stable et plus généreux. Le fixe est un élément clé, car il garantit une sécurité financière dans un métier où la part variable dépend fortement des performances et de la conjoncture économique.
La part variable distingue véritablement ce métier. Dans les secteurs traditionnels, elle représente 20 à 30 % du package global. Dans l’IT et le SaaS, elle peut atteindre 40 à 50 %. Selon l’Apec (Baromètre 2024 des salaires commerciaux), le salaire médian d’un ingénieur commercial est de 52 000 euros bruts annuels, fixe et variable inclus. Les confirmés dans l’IT et le SaaS dépassent régulièrement 70 000 euros.
Les plans de rémunération incluent souvent des “accelerators” : une fois les objectifs dépassés, les commissions augmentent de façon exponentielle. Par exemple, un ingénieur avec 40 000 euros de fixe peut obtenir 20 000 euros de variable, voire 30 000 en cas de forte surperformance.
Les avantages renforcent l’attractivité du package. La voiture de fonction demeure fréquente, surtout pour les postes terrain. Les mutuelles, la participation, l’intéressement ou encore les stock-options dans les entreprises technologiques sont des compléments appréciés.
De plus, de nouveaux avantages apparaissent : télétravail régulier, budgets de formation, congés supplémentaires. Ces éléments jouent un rôle croissant dans la décision des ingénieurs commerciaux, car ils contribuent à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Un ingénieur commercial débutant gagne en moyenne entre 32 000 et 38 000 euros de fixe. Avec un variable de 20 à 30 %, le package atteint 40 000 à 45 000 euros. Dans le SaaS B2B, un junior atteint rapidement ce niveau grâce à des cycles courts et des variables attractifs, dépendant de la structure et du marché, alors que dans les services traditionnels, les salaires progressent plus lentement.
Cette phase est surtout dédiée à l’apprentissage : prospection, CRM, techniques de vente modernes (usage de logiciels de vente) et premières négociations. Les choix sectoriels influencent fortement la rémunération, tout comme la localisation géographique et la taille de l’entreprise.
Avec l’expérience, les packages progressent nettement et reflètent la montée en compétences. Un confirmé touche entre 45 000 et 55 000 euros de fixe, avec un variable portant la rémunération à 65 000 ou 70 000 euros. Les évolutions de carrière dépendent des performances : gestion de comptes stratégiques, spécialisation sectorielle ou encadrement d’une équipe junior.
L’ingénieur gagne en autonomie, en reconnaissance et peut négocier des avantages additionnels comme stock-options, voiture de fonction ou bonus annuels. La crédibilité auprès des clients et la capacité à piloter des projets complexes deviennent des atouts majeurs.
Les ingénieurs commerciaux seniors atteignent des packages dépassant 100 000 euros, surtout dans l’IT, le SaaS et l’industrie lourde. Cela est généralement réservé aux meilleurs profils, avec plus de 10 ans d’expérience et dans certains secteurs spécifiques. Un ingénieur recruté à 40 000 euros peut doubler ou tripler son salaire en dix ans, grâce à ses performances, son réseau et ses choix stratégiques.
Les profils capables de gérer des ventes complexes, de répondre à des appels d’offres et de négocier avec des décideurs de haut niveau sont très valorisés. Certains évoluent vers des postes de direction commerciale, business unit manager ou country manager, avec primes liées aux résultats globaux et parfois participations au capital.
Dans l’IT et le SaaS, les packages sont parmi les plus élevés du marché. Un ingénieur commercial peut prétendre à 50 000 euros de fixe et un variable équivalent, souvent indexé sur la performance trimestrielle. Les accélérateurs permettent d’atteindre 110 000 euros annuels, parfois davantage, notamment pour les meilleurs profils.
L’attractivité du secteur réside dans la croissance rapide et la possibilité de progresser rapidement en carrière, mais la pression est forte : objectifs ambitieux, cycles de vente longs et multiples interlocuteurs à convaincre. Les ingénieurs qui réussissent allient rigueur, capacité d’analyse et compréhension stratégique des besoins clients, en plus d’une maîtrise fine des solutions technologiques.
Dans l’industrie, le fixe domine largement, représentant en moyenne 70 % du package global. Les variables sont plus limitées mais la stabilité est fortement appréciée par les profils recherchant une vision de long terme. Les salaires se situent généralement entre 55 000 et 75 000 euros pour des profils expérimentés et spécialisés dans des solutions complexes.
Les cycles de vente sont longs et impliquent plusieurs phases de validation, mais les relations durables et la solidité des contrats offrent une sécurité recherchée. Ce secteur attire des profils appréciant la technicité des projets, la précision des solutions techniques et la continuité des relations clients construites sur plusieurs années.
Dans les services, les salaires restent plus modestes : 35 000 à 45 000 euros de fixe, avec un variable de 5 à 10 000 euros selon les performances. L’attractivité repose avant tout sur la régularité des primes, la proximité avec les clients et sur la stabilité de l’emploi, souvent jugée rassurante. Les ingénieurs commerciaux y développent fréquemment une relation de confiance et de proximité avec leurs clients, devenant de véritables partenaires du quotidien.
Moins rémunérateur que le SaaS ou l’industrie, ce secteur séduit néanmoins par un meilleur équilibre entre performance et pression commerciale, ainsi qu’une progression souvent linéaire et plus prévisible dans le temps.
Dans les start-up et PME, le fixe est plus bas (35 000 à 45 000 euros), mais les variables sont ambitieux et parfois non plafonnés. Dans un contexte de forte croissance, un ingénieur peut facilement doubler son salaire grâce à ses résultats, notamment lorsqu’il décroche des clients stratégiques.
Ces structures offrent aussi des opportunités d’évolution très rapide : un profil performant peut devenir head of sales ou directeur commercial en seulement quelques années. La contrepartie réside dans l’incertitude : tout dépend de la solidité du produit, de la traction du marché et de la capacité de l’entreprise à lever des fonds.
Les grands groupes offrent davantage de stabilité et une rémunération équilibrée. Les fixes atteignent 50 000 à 65 000 euros, avec un variable structuré et des avantages sociaux conséquents (mutuelles, participation, intéressement, mobilité internationale). La progression est plus lente et jalonnée de processus internes, mais les plans de carrière sont clairs et sécurisés, ce qui attire des profils cherchant une trajectoire professionnelle durable.
Ces environnements hiérarchisés favorisent la spécialisation, la reconnaissance institutionnelle et garantissent un cadre de travail plus confortable, avec moins de risques liés à la conjoncture économique.
Dans une PME SaaS, un ingénieur commercial gagne 38 000 euros de fixe, avec un variable lui permettant d’atteindre environ 70 000 euros annuels, parfois davantage. Dans un grand groupe industriel, un ingénieur équivalent touche 55 000 euros de fixe et environ 75 000 euros au total, assortis d’avantages sociaux et de primes régulières.
Le premier évolue dans un univers à haut potentiel, stimulant mais risqué, où l’incertitude reste constante. Le second évolue dans un cadre stable, prévisible et institutionnalisé, offrant une sécurité professionnelle renforcée et une progression plus maîtrisée sur le long terme.
Les diplômés d’écoles reconnues bénéficient d’une prime salariale, de l’ordre de 10 à 15 %, car leur parcours inspire confiance aux employeurs et aux clients. Les doubles compétences (ingénieur technique et commercial) sont particulièrement recherchées et offrent une progression plus rapide. Ces profils hybrides maîtrisent aussi bien la complexité des solutions technologiques que la logique de négociation et de gestion de comptes stratégiques.
Ils sont capables de dialoguer efficacement avec des interlocuteurs variés, du directeur technique au responsable financier, renforçant leur crédibilité et accélérant leur ascension professionnelle.
La localisation joue un rôle déterminant dans la rémunération et les opportunités de carrière. En Île-de-France, les salaires sont 20 à 30 % plus élevés qu’en province, principalement à cause du coût de la vie, mais aussi de la densité des entreprises technologiques et grands comptes. Dans des métropoles régionales comme Lyon, Bordeaux ou Lille, les écarts se réduisent, mais demeurent significatifs, surtout dans les secteurs compétitifs comme le SaaS ou l’industrie.
À l’inverse, dans les zones rurales ou moins dynamiques économiquement, les packages sont plus modestes, mais peuvent être compensés par une meilleure qualité de vie et une pression commerciale moins forte.
La performance personnelle reste le levier le plus puissant d’évolution salariale et de reconnaissance professionnelle. Un ingénieur dépassant ses quotas de 150 % peut non seulement doubler son variable, mais aussi bénéficier de promotions rapides, de primes exceptionnelles et d’avantages additionnels. Comme le rappelle Neil Rackham, pionnier du SPIN Selling, un vendeur performant crée davantage de valeur qu’un produit exceptionnel sans commercial compétent.
Dans une PME tech, un junior a doublé son salaire en trois ans grâce à des résultats constants au-dessus des objectifs, tout en développant un portefeuille clients solide, démontrant qu’un talent bien exploité peut transformer la trajectoire de carrière.
L’évolution vers le management est fréquente et constitue une suite logique pour les profils performants. Directeur commercial ou head of sales, l’ingénieur gagne un fixe plus élevé (70 000 à 90 000 euros), mais voit son variable diminuer proportionnellement, car l’évaluation repose davantage sur la performance collective. La fourchette varie fortement selon la taille et le secteur de l’entreprise : dans l’IT ou les scale-ups, elle peut atteindre 90 000 €, tandis que dans les PME traditionnelles, elle tourne plutôt autour de 65 000 – 75 000 €.
Ce choix attire ceux qui cherchent reconnaissance, visibilité et impact global, mais implique aussi plus de responsabilités administratives, de planification stratégique et de gestion d’équipes hétérogènes. La capacité à inspirer, recruter et former devient alors déterminante pour réussir durablement.
La spécialisation en tant que Key Account Manager constitue une autre voie de progression très valorisée. Les KAM gèrent des comptes majeurs et obtiennent des packages dépassant souvent 100 000 euros, surtout dans l’IT et le SaaS où les clients sont stratégiques. D’autres options incluent Sales Operations, Business Development stratégique ou encore Customer Success Management, des rôles transverses qui influencent directement la croissance de l’entreprise.
Ces fonctions exigent une expertise pointue, une capacité d’analyse renforcée et une maîtrise des enjeux financiers complexes. Elles sont de plus en plus valorisées par les entreprises en quête de pérennité et de croissance durable.
Certains choisissent l’indépendance pour donner une nouvelle dimension à leur carrière. Consultants en performance commerciale, les meilleurs profils indépendants, disposant d’un réseau solide et d’une forte expertise sectorielle, peuvent dépasser les 200 000 € par an. Cette trajectoire exige une autonomie forte, une discipline personnelle et une grande capacité d’adaptation. Elle séduit de plus en plus de profils seniors souhaitant capitaliser sur leur expérience, diversifier leurs missions et choisir leurs clients.
Toutefois, ce chemin comporte également des risques accrus et une nécessité permanente de se renouveler pour rester compétitif.
La digitalisation transforme la fonction commerciale de manière irréversible. CRM, automatisation et intelligence artificielle redéfinissent les méthodes de travail, accélérant la prospection et améliorant le suivi des opportunités.
Les ingénieurs commerciaux qui maîtrisent ces outils justifient des salaires supérieurs de 10 à 15 %, car ils apportent une réelle efficacité opérationnelle. La capacité à exploiter la data, à segmenter finement les marchés et à personnaliser les approches commerciales devient un atout clé, différenciant les profils capables de générer rapidement de la valeur mesurable pour l’entreprise.
De plus en plus d’entreprises cherchent à réduire la volatilité des salaires et à fidéliser leurs équipes commerciales. Les packages tendent donc à se stabiliser avec une part fixe plus importante, notamment dans l’industrie et les services où la sécurité financière est valorisée.
Le SaaS conserve toutefois des variables élevés, en raison de la forte intensité concurrentielle et de la nécessité d’atteindre des objectifs ambitieux. Ce mouvement vise à sécuriser le revenu des commerciaux, réduire le stress lié à l’incertitude et renforcer l’engagement sur le long terme, en créant un climat de confiance réciproque.
Les secteurs porteurs restent le SaaS, la cybersécurité, les énergies renouvelables et la santé, où la demande progresse rapidement. Les packages y sont compétitifs et les perspectives de croissance solides, avec des possibilités d’évolution accélérée.
En parallèle, les nouvelles générations recherchent davantage que le seul montant du salaire : télétravail, flexibilité des horaires, accompagnement en formation et équilibre de vie personnelle deviennent des critères essentiels. Les entreprises qui intègrent ces éléments dans leur politique RH attireront plus facilement les meilleurs profils, tout en renforçant la rétention des talents dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Bien négocier son package est essentiel. L’ingénieur commercial doit préparer ses arguments, s’appuyer sur des benchmarks et mettre en avant sa valeur. Les négociations réussies reposent sur des résultats mesurables : chiffre d’affaires, parts de marché, deals conclus.
Se spécialiser dans un secteur porteur est un levier clé. Le SaaS, la cybersécurité ou les énergies renouvelables offrent des rémunérations supérieures et une progression rapide.
Développer son réseau est tout aussi important. Être actif sur LinkedIn et participer à des événements multiplie les opportunités. La marque personnelle devient un atout pour attirer les recruteurs.
Enfin, investir dans la formation continue garantit la compétitivité et démontre l’adaptabilité, essentielle dans un marché en constante évolution.
Le salaire d’un ingénieur commercial varie selon l’expérience, le secteur, la taille de l’entreprise et la performance. De 35 000 euros pour un junior à plus de 100 000 euros pour les profils seniors les plus expérimentés et performants. La digitalisation, la spécialisation et les attentes des nouvelles générations transforment le métier et redessinent les packages.
Pour maximiser leur rémunération, les ingénieurs commerciaux doivent être stratèges : négocier, cibler les bons secteurs, développer leur réseau et investir dans leurs compétences. Cette fonction restera centrale, car elle incarne le lien entre stratégie commerciale, la politique de prix et satisfaction client.
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